- Par Abdelkader GHELLAL.
Structure du roman:
Roman de 307 pages (édition Livre de Poche, n33693) réparties en 6 grandes parties repérables au logo des pays traversés par le héros, à savoir la France (page 13 78), la Grande-Bretagne (page 81 126), l’Espagne (page 129 175), l’Italie (page 179 243), la Libye (page 247 282), et de nouveau la France (page 285 307).
[Remarque: les logos qui paraissent dans les notices des meubles IKEA pour indiquer en quelle langue est traduite la notice.]
A l’intérieur du roman, on assiste une mise en abyme du roman dans le roman puisque le héros décrit ses propres aventures dans un roman (plus exactement sur sa chemise!) qu’il sera amener à publier et dont les premières pages nous sont transcrites.
Genre du roman:
Ce récit fait écho à plusieurs genres romanesques littéraires, souvent parodiés:
1ème personne et non la 1re comme tout roman picaresque).
Candide, de Voltaire, le héros est projet dans des aventures qui s’enchainent mais dont il ne semble pas maîtriser le cours. Succession de rencontres dans des pays divers. Humour de l’auteur mais aussi dénonciation implicite (problème récurrent des migrants).
Résumé, chapitre par chapitre:
France (pages 13 / 78): L’arrivée à Paris /
Ajatatashatru Lavash Patel vient d’atterrir en France après un long voyage en avion entre New-Dehli et Paris. Il prend un taxi, une Mercedes rouge conduite par Gustave Palourde. Il désire être conduit dans un magasin IKEA afin d’y acheter un lit clous que les habitants de son village ont décidé de lui offrir: il est un célèbre fakir, vénéré de tous. Habillé d’un costume en soie grise et brillante, d’une chemise blanche froisse et d’un turban blanc, afin de voyager incognito en France, il passe pour un riche industriel indien. Aussi, Gustave Palourde s’avise-t-il de l’emmener dans le magasin IKEA le plus éloigné de l’aéroport, Paris Sud Thiais, afin de lui facturer sa course au prix fort, soit 98,5.
Le fakir dispose d’un faux billet de 100, imprimé sur une seule face et dans un habile tour d’illusionnisme, il parvient berner le chauffeur de taxi en lui subtilisant le billet qu’il vient de lui donner sans que ce dernier ne se rende compte de rien. En fait, Lavash Patel est un fakir malhonnête qui passe pour avoir des pouvoirs, mais il trompe tout le monde par ses ruses. Puis Gustave Palourde repart, satisfait de sa course. (Pages 13 / 19)
La commande du lit clous /
Lavash Patel se retrouve dans le magasin IKEA, véritable temple de l’ameublement ou caverne d’Ali-Baba. Il a l’idée de passer la nuit dans le magasin, car sans argent, il lui est impossible de dormir dans une chambre d’hôtel avant de reprendre son avion de retour le lendemain.
Avant cela, il doit acheter son lit clous modèle Kisifrotsipika. Il se dirige vers un vendeur et passe commande d’un lit en kit de 15 000 clous à 115,9 Euros qu’il paiera et récupérera le lendemain 10h. (pages 20 / 39).
La rencontre avec Marie /
Malheureusement, il ne dispose pas de cette somme et Lavash Patel cherche le moyen de se procurer les 15,89 euros qui lui manquent. Il va ensuite vers le restaurant du magasin car il a faim. Dans la file d’attente pour commander son plateau repas, il repère une femme blonde de 40 ans et s’arrange pour se faire bousculer par elle. Dans la bousculade, elle fait tomber les lunettes du fakir qui se brisent en plusieurs morceaux. Confuse et ennuyée, elle offre de dédommager Lavash Patel d’un billet de 20 euros et de lui payer son repas. L’arnaque a réussi: ses lunettes étaient truquées. Il a non seulement récupéré 20 euros mais il a mangé gratuitement.
La cliente s’appelle Marie Rivière et propose Lavash de manger avec elle afin de lui tenir compagnie car c’est une femme seule. Ils font connaissance, se racontent leur vie et Lavash se sent subitement coupable de mentir à Marie qui semble avoir eu le coup de foudre pour lui. Avec lui, elle se sent bien.
Lorsque Marie Rivière le complimente sur le bienfait qu’il procure auprès des gens qui l’entourent, il reçoit cela comme un électrochoc car il sait pertinemment qu’il ment et triche continuellement avec les autres. Avant qu’ils ne se quittent, elle griffonne sur un emballage de chewing-gum son numéro de téléphone, avec la promesse qu’il l’appellera. (Pages 40 / 55).
La nuit dans le magasin /
Puis la fermeture du magasin approche. Lavash Pavel se glisse sous un lit pour échapper au gardien du magasin et rompu de fatigue, finit par s’endormir. Deux heures plus tard, il sort de dessous sa cachette et s’aventure dans le magasin prudemment, au cas où il y aurait des caméras de surveillance.
Il a faim, trouve dans un réfrigérateur du restaurant IKEA de quoi se restaurer et va s’installer sur un canapé d’un salon en exposition. Soudain, il entend des voix et des bruits de pas. Affolé, il se glisse dans une armoire métallique bleue à deux portes pour s’y cacher, abandonnant son plateau repas sur la table basse. Dans sa poche, il possède une règle en papier et un crayon IKEA au cas où il aurait à justifier sa présence dans le magasin. Un groupe d’hommes et de femmes, responsable de décoration, s’attelle à la mise en place d’un nouveau décor pour la nouvelle collection de meubles IKEA. Ils s’emparent de l’armoire métallique bleue dans laquelle est enfermé le fakir, constatent une fuite d’eau à l’emplacement de l’armoire sans se douter qu’un homme se trouve l’intérieur et vient d’uriner dedans. (Pages 56 /65).
Découverte de l’arnaque par le chauffeur de taxi /
Pendant ce temps, Gustave Palourde rentre chez lui après sa journée de travail. Il est 23h, il s’arrête au bord de la route pour faire ses comptes, lorsqu’il constate qu’il lui manque 100 Euros et réalise qu’il a été arnaqué par le fakir au costume en soie. Il se jure alors de retrouver son client pour se venger de lui. Il pense un temps qu’un de ses collègues a ramené le fakir à l’aéroport et contacte toute son unité, en vain. Il fait demi-tour et repart vers IKEA. Il aperçoit une camionnette de transport de marchandises qui quitte le magasin. Il la laisse passer, fait le tour du site, parcourt le quartier sans trouver trace de son client malhonnête. Il décide alors de faire appel des professionnels car il est à la veille de partir en vacances en Espagne avec sa famille et il ne peut régler cette affaire en personne.
Trois heures plus tard, Gustave Palourde se rend à la police pour porter plainte pour vol. Il est reçu par le commandant de police Alexandra Lafève qui prend sa déposition et décide illico de se rendre au poste de garde du magasin IKEA pour visionner les enregistrements vidéo du magasin en compagnie de Gustave Palourde et du gardien de la paix Stéphane Demarbre.
Au poste de garde, le vigile aperçoit sur une vidéo le fakir se cacher dans une armoire métallique bleue, puis des techniciens emballer cette même armoire avant de la transporter pour la mettre dans un caisson en bois, direction un monte-charge. Le vigile leur annonce que l’armoire a été expédiée au Royaume-Uni. (pages 66 77)
(Pages 81 125): Rencontre avec des clandestins en partance pour l’Angleterre /
Lavash Patel a senti qu’il avait été ballotté durement sans savoir ce que l’on faisait avec l’armoire dans laquelle il était enfermé. Puis plus rien jusqu’au moment ou il est réveillé par de grosses voix d’hommes. L’indien croit identifier cinq voix différentes dans une langue étrangère dont il reconnait l’accent. Tiraillé par la faim, ankylosé, il remue un peu ce qui fait taire les voix de l’autre coté de l’armoire. Puis il essaie de pousser la porte de l’armoire pour sortir.
Les hommes de l’autre coté, ont décelé sa présence. Une discussion s’engage. Le fakir découvre qu’il se trouve dans un camion de marchandises en partance pour l’Angleterre avec 6 Soudanais clandestins. Les présentations sont faites. L’un des 6 soudanais, Wiraj lui raconte leur histoire: ils ont quitté la ville de Djouba en actuel Sud-Soudan un an auparavant et travers la Libye, l’Egypte puis ont travaillé durant 8 mois à Tripoli avant d’embarquer sur un bateau pour l’ile italienne de Lampedusa où ils sont été arrêtés et mis dans un camp de réfugiés. Là, ils ont du payer des trafiquants pour quitter le camp, prendre un train par erreur pour Barcelone avant de regagner Paris où ils ont traîné trois jours avant de monter dans un train pour Calais où ils sont restés 10 jours.
La nuit précédente, vers 2 heures, ils sont montés dans un poids-lourd en partance pour le tunnel de la Manche, ce qui explique leur présence dans le camion où se trouve le fakir. Ils croient que ce dernier a agi de même, mais Lavash Patel dément en racontant son abracadabrante histoire. Les Soudanais ne le croient pas. Wiraj se lance dans le récit poignant de son exil. (Pages 92-96) C’est le deuxième électrochoc que reçoit le fakir en apprenant la misère des réfugiés en quête d’une vie meilleure. Il comprend qu’il a devant lui les vrais aventuriers du XXIème siècle (page 99) et souhaite, au moins une fois dans sa vie, faire quelque chose pour quelqu’un d’autre et non seulement pour lui-même. Puis les Soudanais font sortir Lavash Patel de l’armoire, lui donnent à boire et à manger. Mais le camion s’arrête pile net et les portes s’ouvrent brusquement.
(Page 81 101) Arrestation par les autorités anglaises /
Les Soudanais ont le temps de se cacher derrière les caisses du camion et les autorités anglaises, apercevant Lavash Patel lui intiment l’ordre de descendre. Il se trouve face un policier d’origine indienne, comme lui, qui porte un turban blanc sur la tête. C’est l’officier Simpson. En le fouillant, il découvre un crayon et une règle en papier IKEA pendant que le fakir lui raconte son histoire. Habitué aux mensonges des clandestins, le policier ne l’écoute pas. Puis les Soudanais sont découverts et conduits avec Lavash Patel à l’Agence nationale britannique en charge de la surveillance des frontières. Ils sont enfermés dans une cellule surpeuplée au milieu d’autres clandestins. Le fakir est désolé pour Wiraj et ses compatriotes pour qui le rêve d’atteindre l’Angleterre s’arrête là. Puis l’officier Simpson vient chercher Lavash Patel pour un interrogatoire. Il lui fait signer un questionnaire d’identité et une feuille qui récapitule tous les objets que les policiers ont trouvés dans les poches de Lavash Patel au moment de son interpellation.
Ne croyant pas l’histoire du fakir, l’officier Simpson suppose qu’il a voyagé depuis Barcelone avec les Soudanais et le considère comme un clandestin. Il sera reconduit à l’aéroport le lendemain matin et renvoyé d’où il vient, autrement dit Barcelone, en application de la convention de Chicago qui veut que les clandestins arrêtés sont reconduits vers leur pays de provenance! C’est ainsi que le fakir se retrouve dans l’avion avec les Soudanais et d’autres clandestins, dont deux sans-papiers marocains et pakistanais et un russe. (Page 104 119).
Départ en vacances de la famille Palourde pour Barcelone /
Il est 8 h du matin le même jour et la famille Palourde s’apprête à partir en vacances, destination Barcelone! Gustave Palourde repense à son client fakir qu’il aurait bien voulu retrouver pour le corriger de son escroquerie à son égard. Ils vivent dans une caravane qu’ils quittent deux fois l’année pour partir en pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer au mois de mai et à Barcelone durant l’été.
Chaque année, début août, ils prennent l’avion et vont passer une semaine de vacances dans une maison de famille à Barcelone, où sa fille Miranda-Jessica aime aller pour faire la fête dans les discothèques de la ville catalane. Au même moment, à 8h de ce même matin, le commandant de police Alexandra Lafève referme le dossier de plainte de Gustave Palourde pour qu’il rejoigne le rayon des affaires classées. (Pages 120 / 126).
(Pages 129 / 175): Débarquement du fakir l’aéroport de Barcelone /
Il est midi et Lavash Patel vient d’atterrir l’aéroport de Barcelone. Il a laissé dans la zone de contrôle les Soudanais et se retrouve livré à lui-même à Barcelone. Il repense à Marie, à Wiraj qui ont changé le cours de sa vie, et réfléchit à son avenir: il désire devenir quelqu’un de bien, de dispenser autour de lui de l’amour, de la compassion et des sentiments de fraternité. Soudain il se trouve nez à nez avec Gustave Palourde, le chauffeur de taxi parisien qu’il a escroqué. Ce dernier lui lance un regard de tueur! (page 129 131)
Course poursuite entre Gustave Palourde et le fakir /
En l’apercevant, Gustave Palourde lance un doigt vengeur lourd de menace en direction du fakir. Il se saisit de sa glacière qu’il lui balance au visage, rejoint par sa femme qui se sert de son sac croco pour le frapper. Le fakir est alors projeté, sous les coups, sur le tapis roulant des bagages arrivant de Majorque qui l’emmène dans l’entrepôt des bagages, dans la zone sécurisé interdite de l’aéroport.
Gustave Palourde, suivi de près par sa femme et sa fille, se dirige vers un employé de l’aéroport en charge du transport des bagages, Tom Cruise-Jésus Cortès Santamaria, 28 ans, pour tenter d’arrêter l’indien en prétextant que sa valise est reste coincé derrière la machine, sur le tapis roulant. Le bagagiste lui demande de patienter car la valise reviendra vers lui sur le tapis roulant. Voyant que sa stratégie ne marche pas, Gustave Palourde invente une histoire d’urgence vitale de sa fille soi-disant diabétique qui a besoin de médicaments car elle fait de l’hypoglycémie. Mais Tom Cruise-Jésus Cortès Santamaria ne se laisse pas berner facilement, aussi Miranda-Jessica, la demande de son père, joue-t-elle la comédie de la jeune fille souffrante. Le bagagiste finit par céder, séduit par la jeune fille. Puis il réalise que la famille Palourde est gitane, comme lui. Alors il décide d’accéder à la requête de Gustave Palourde et se lance la poursuite de l’Indien avec sa voiturette rouge de bagagiste. (Page 132 / 139)
Sauvé par la malle de Sophie Morceaux /
Pendant ce temps, le fakir, assis sur le tapis roulant, ouvre les paquets et les valises qui se trouvent à proximité de lui. Il trouve ainsi une grosse brioche qu’il se met manger. Puis il saute du tapis au moment même où il allait repasser auprès des voyageurs, de l’autre coté du mur, il voit une grosse malle de la taille d’un réfrigérateur qui passe à quelques mètres de lui sur un autre tapis roulant. Il se jette sur la malle, réussit l’ouvrir et aperçoit, en regardant par-dessus son épaule, une petite voiturette rouge de bagagiste qui vient à sa rencontre. Aussitôt, il jette les vêtements de la malle pour s’installer l’intérieur.
A la vue de son contenu, il se dit que son propriétaire est une femme élégante, raffinée et riche, d’autant plus qu’il s’agit d’une malle Vuitton! Pendant ce temps, les passagers du vol pour Rome s’installent dans l’avion, alors que leurs valises sont chargées dans les soutes de l’appareil par le tapis même où se trouve le fakir. Parmi les passagers se trouve l’actrice Sophie Morceaux. Cette dernière a perdu une lentille qu’elle recherche désespérément, sans succès. On décide de retrouver sa malle Vuitton pour lui apporter sa trousse de toilettes qui se trouve dans une poche extérieure de la malle. Par chance, sa malle n’a pas t encore embarque dans l’avion et une employée de piste lui récupère sa trousse et la lui ramène. Puis la malle est placée dans une soute à ventile, chauffée et pressurisée de l’avion, par chance pour Lavash Patel qui se trouve dedans! Ensuite, l’avion décolle pour Rome, à l’insu du fakir. A ce moment-là, Gustave Palourde et le bagagiste Tom Cruise-Jésus Cortès sont à la recherche du fakir dont ils ont perdu la trace. Ils aperçoivent des vêtements de luxe éparpillés au sol et comprennent que le fakir s’est installé dans une malle en partance pour Rome. (Pages 140 /149)
Naissance d’une vocation = écrivain /
En vol, le fakir a tout le temps de réfléchir à l’inconfort de sa situation. Il ignore où l’avion va atterrir et se promet que s’il sort indemne de cette mésaventure, il deviendra un honnête homme, un bienfaiteur même. En attendant, il a pour seule compagnie dans la soute un chien, et s’ennuie ferme. Il décide d’écrire son histoire, lui qui avait eu si souvent envie d’écrire. Il réfléchit au sujet de son livre, enlève sa chemise, prend son crayon en bois d’IKEA et se met rédiger sur sa chemise les 4 premiers chapitres de son roman qui raconterait les tribulations d’un jeune terroriste kamikaze aveugle, un afghan du nom de Walid Nadjib, et dont le titre serait Dieu voyage en taxi. (Mise en abyme du roman dans le roman des pages 160 175).
Mais il ne reste plus assez de place sur la chemise pour que Lavash Patel écrive la suite de son roman. Il est cependant fier de ce qu’il a écrit, c’est le troisième électrochoc qu’il reçoit depuis le début de son aventure, 24 heures auparavant. Il se promet de réécrire son histoire sur des vraies feuilles de papier et de téléphoner à Marie dès l’atterrissage de l’avion. (Pages 150 / 175).
(Pages 179 / 243): Rencontre providentielle avec l’actrice Sophie Morceaux /
Lavasch Pattel se retrouve dans une chambre d’un hôtel de luxe romain, aux comptes de l’actrice Sophie Morceaux, propriétaire de la malle dans laquelle il a voyagé. Quand cette dernière a ouvert sa malle qu’on lui avait apporté dans sa chambre d’hôtel, elle s’est trouve face l’indien qui lui a alors raconté son histoire. Elle l’écoute attentivement, lui fait confiance, s’intéresse lui et notamment à sa chemise blanche griffonne, et lui propose son aide, savoir, lui acheter des vêtements, lui offrir une chambre d’hôtel à coté de la sienne, et à l’inviter au restaurant. C’est le quatrième électrochoc que le fakir reçoit. Il décide alors de troquer son allure de fakir par celle d’un écrivain, en rasant sa moustache, en enlevant ses piercings et en revêtant un costume élégant pour passer la soirée avec Sophie Morceaux. Il repense à Marie et a fait composer son numéro de téléphone par le réceptionniste de l’hôtel mais celle-ci ne décroche pas. Puis il entreprend de recopier son roman sur des feuilles de papier disposition, car il a du temps avant son rendez-vous avec Sophie Morceaux. Le soir tombe, il est temps de rejoindre l’actrice. (Pages 179 / 190).
L’enquête de Gustave Palourde pour retrouver le fakir /
Retour en arrière, à l’aéroport de Barcelone où Gustave Palourde est toujours à la poursuite de son client escroc. Il pense tenir sa vengeance en comprenant que le fakir est enfermé dans une malle destinée à être mise en soute: il ne pourra pas résister aux basses températures de la soute à bagages non-pressurisée, ce que lui confirme le bagagiste Tom Cruise-Jésus Cortès Santamaria.
Pour en avoir le cœur net, il confie à son épouse, grande lectrice de la presse people, le soin de savoir à qui appartient la malle dans laquelle le fakir a embarqué pour Rome. En voyant une robe resté sur le tapis roulant, celle-ci reconnait celle de l’actrice Sophie Morceaux qu’elle a vue porter dans un magazine lors du festival de Cannes du mois de mai précédent.
Il exige du bagagiste qu’il s’informe dans quel hôtel descendra l’actrice à Rome, et pour être sûr que Tom-Cruise Jésus accède à sa demande, il se sert de sa fille Miranda-Jessica dont le jeune homme s’est amouraché – et réciproquement! Une fois l’information obtenue, Gustave Palourde réfléchit un comité d’accueil pour le fakir à son arrivée à Rome, avec l’aide d’un cousin, Gino, coiffeur à Rome. (Pages 191 / 196).
La naissance d’un écrivain-people /
A Rome, Lavash Patel passe la soirée avec l’actrice Sophie Morceaux. Arrive Hervé le manager de Sophie Morceaux qui lui rappelle qu’ils ont un diner important avec le producteur de cinéma, Beccassini. Sophie emmène avec elle Lavash Patel qui suscite la curiosité des agents et producteurs présents à la soirée. Lavash Patel leur cache qu’il est fakir, préférant dire qu’il est un écrivain, ce que confirme Sophie Morceaux qui a vu la chemise sur laquelle l’indien avait écrit son roman. Il vient à l’idée à l’actrice que son manager Hervé pourrait jouer de ses relations pour trouver un éditeur afin que l’indien puisse publier son premier roman. Hervé a justement des contacts aux éditions du Grabuge, il propose au fakir de lui faire passer un exemplaire de son roman dès le lendemain matin. Le rendez-vous est pris. Le lendemain matin, à 9h30, Lavash Patel se réveille et pense son cousin Jamlidanup qui devait l’attendre l’aéroport de New-Delhi. Il décide de lui donner de ses nouvelles en joignant par téléphone Sihringh, sa mère adoptive. Après avoir rassuré sa famille, il appelle Marie à qui il prétexte un déplacement professionnel pour expliquer sa présence Rome. Puis il lui avoue son désir de la revoir et lui annonce qu’il viendra très prochainement à Paris. Cette dernière est toute émoustillée par la déclaration du fakir et après avoir raccroché, décide de renvoyer son amant d’un soir, préférant attendre patiemment la venue de son bel indien.
A midi, Lavash Patel retrouve Sophie Morceaux à la réception de l’hôtel qui lui annonce que Gérard François, le représentant des Editions du Grabuge, souhaite le rencontrer. Il a beaucoup aimé son roman quoiqu’il le trouve trop court, et que la fin ne lui plaise pas. Il propose à l’indien de signer un contrat d’exclusivité en attendant de publier le roman, après quelques retouches, la fin notamment. Il lui fait une avance de 100000 Euros qu’il lui remet dans une mallette. Cela ravit le fakir qui n’a pas la moindre notion de l’argent mais il pense déjà à acheter un billet d’avion pour se rendre Paris voir Marie. (Pages 197 / 221).
Le retour de Gustave Palourde /
Puis il retourne à sa chambre avec sa mallette, oubliant son déjeuner avec Sophie Morceaux. Ou mettre en sécurité sa mallette? Il décide de la garder constamment avec soi, accroché à son poignet. Se souvenant soudain de Sophie, il appelle la réception pour qu’elle monte dans sa chambre et qu’on leur y livre un déjeuner, pour plus de sécurité pour sa mallette. Il est surpris quand 10 secondes plus tard, on frappe sa porte: c’est un coiffeur qui le menace d’un couteau cran d’arrêt et lui fait passer un message de la part de Gustavo. Ignorant de qui il s’agit, le fakir se défend en lançant son attaché-case dans le visage du coiffeur et profite du K.O momentané du coiffeur italien pour s’enfuir àtoutes jambes, immédiatement poursuivi par le coiffeur, nommé Gino, cousin italien de Gustave Palourde. Le fakir n’en finit pas de courir pour échapper à son poursuivant. Pendant ce temps, Gustave Palourde est en train de préparer le mariage de sa fille à Barcelone avec le bagagiste Tom-Cruise-Jésus. (Pages 222 / 229).
L’ultime course-poursuite ? /
Sa fuite mène le fakir dans le parc de la Villa Borghese où s’apprête à s’envoler une montgolfière. Toujours poursuivi par le coiffeur gitan, il saute dans la nacelle et croit que c’est sa dernière heure quand il voit le coiffeur pointer son cran d’arrêt vers lui. Il s’évanouit. A son réveil, il se trouve seul allongé dans la nacelle, la montgolfière s’étant envolé. Il comprend que son poursuivant a rompu les câbles qui retenaient la montgolfière au sol afin d’assurer au fakir une mort lente. Porté par le vent, la montgolfière drive au-dessus de la Méditerranée. Mais la réserve de gaz s’épuisant, la nacelle amerrit et commence s’enfoncer dans l’eau. Le fakir est sûr de mourir noyé, à son grand désespoir, lui qui voulait se racheter de tous ses mensonges et de ses arnaques. Puis il repense à Marie. Sa vie entre défile devant ses yeux. Il s’agenouille dans la nacelle qui prend l’eau et serre sa mallette contre lui. (Pages 230 / 239).
Sauvé par un navire libyen /
A même moment croise au large le bateau de marchandises Malevil du commandant libyen Aden Fik, satisfait de rentrer chez lui après 3 mois de mer (page 228). Une chaloupe est mise la mer pour aller chercher le fakir moyennement une somme d’argent: le commandant a remarqué l’attaché-case de Lavash Patel rivé à son poignet et compte bien soutirer quelque chose du naufragé. (Pages 240 / 243)
(Pages 247 / 281): La ruse du fakir /
Le fakir a versé 15 000 euros au commandant pour qu’il le débarque dans le port de Tripoli le lendemain à 14h. Il est parvenu à le berner par des tours de magie afin de limiter la somme à donner au commandant, sur les 100 000 euros que contient sa mallette, apparemment truqué. Il a réussi à faire croire au commandant Aden Fik que ses billets étaient comestibles, et pour satisfaire sa gourmandise, le libyen en a demandé 3 liasses, soit 15000 euros. (Pages 247 / 252).
La première bonne action du fakir /
Lavash Patel quitte le navire et se perd dans la foule du port avec son attaché-case à la main. Autour de lui grouille toute une population bigarre, les locaux, les clandestins en partance pour l’Italie, les policiers en uniformes ou en civil, armés de fusils-mitrailleurs. Il tente de passer incognito mais ne peut résister à apporter son aide un jeune clandestin africain racketté par deux hommes sous les yeux des policiers qui n’interviennent pas. En repensant à Wiraj et ses compatriotes soudanais, il sort un billet de 500 euros qu’il donne discrètement au jeune homme en le laissant tomber ses pieds. Il est fier de sa bonne action, c’est son cinquième électrochoc (page 258). Soudain une grosse voix l’interpelle.
(Pages 253/ 259) Retrouvailles avec Wiraj /
Cette voix qu’il reconnait l’appelle par son prénom: il s’agit de Wiraj, revenu à son point de départ qui tente nouveau de regagner les cotes italiennes en partant de Tripoli. Les deux hommes s’installent une table d’un bar miteux du port pour se raconter leurs histoires respectives: Wiraj relate comment il s’est retrouvé à Tripoli après avoir été envoyé à Barcelone, et Lavash Patel fait le récit de son enfance, orphelin de mère à la naissance, élevé par sa tante avant d’être confié à sa mère adoptive Silringh (page 265-266), son apprentissage pour être fakir (page 267-268), son entrée 25 ans au service d’un maharaja en tant que fakir-bouffon (page 268), son renvoi de la cour du maharaja (page 269), et son état de faux fakir actuel. Il reconnait que son voyage de ces derniers jours l’a changé et que désormais il veut dispenser le bien autour de lui. Puis il donne Wiraj 40 000 euros qui refuse la somme dans un premier temps et finit par l’accepter, par amitié pour Lavash Patel.
(Pages 260 / 274) Les projets de Lavash Patel /
Chacun des deux amis reprend sa route. Lavash prend un taxi pour se rendre à l’aéroport afin de regagner Paris pour retrouver Marie. Il a décidé de changer de vie et pense qu’il n’a plus rien faire en Inde d’autant plus qu’il avait menti aux habitants de son village Tharthare. Il prévoit d’envoyer 35 000 euros son cousin pour dédommager toutes les victimes de ses tricheries, et de ne garder que 10 000 euros pour vivre avec Marie. Mais arrivé à l’aéroport de Tripoli, tout ne se déroule pas selon ses projets. Le dernier avion pour Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle avait décollé la veille et le suivant n’est prévu que deux jours après, le temps de déloger les rebelles qui ont envahi l’aéroport.
(Pages 275 / 278) Attente à Tripoli /
Finalement, il a fallu 5 jours pour que les rebelles soient vaincus, 5 jours pendant lesquels Lavash Patel est resté enfermé dans sa chambre d’hôtel, l’abri de l’ambiance chaotique de la ville, repasser dans sa tête tous les événements de son périple. (page 279 281)
(pages 285 / 307): Le temps du bonheur /
La veille de son départ, Lavash Patel a appelé Marie pour lui annoncer son arrivée et son intention de l’épouser. Il se trouve désormais dans l’avion pour Paris, tout frais habillé, un bouquet de marguerites pour sa fiancée, toute la joie du comité d’accueil que lui réservera Marie. (Pages 285 / 289)
Arrivée de Marie à l’aéroport /
Mais en fait de comité d’accueil, il retrouve incidemment sa descente d’avion, Gustave Palourde. Ce dernier a embarqué bord de son taxi Marie Rivière pour la conduire l’aéroport. En chemin, Marie discute avec Gustave qui lui annonce le mariage de sa fille le lendemain avec un gitan espagnol. Marie, de son coté, raconte au chauffeur son histoire d’amour improbable avec son fakir indien. Il met en garde sa cliente contre les Indiens car selon lui ils ne sont pas recommandables, l’exemple de celui qu’il a pris en charge quelques jours auparavant et dont il s’est promis de lui faire passer un sale quart d’heure. Marie le détrompe en parlant de Lavash Patel comme étant un écrivain indien honnête, et elle souhaite même le lui présenter pour qu’il abandonne ses préjugés sur les Indiens. Par ailleurs, Gustave pourra les ramener sur Paris avec son taxi. Le chauffeur accepte d’autant plus qu’il se souvient qu’il doit récupérer son cousin Gino à l’aéroport, il arrive de Rome pour le mariage de sa fille. Ils s’entendent pour partager tous ensemble le taxi. (Pages 290 / 295)
Le lecteur retrouve Lavash Patel dans une caravane. Il porte un gros bandage autour de ses cotes et est en train d’écrire son histoire. Peu satisfait de la fin de la première mouture de son roman qu’il avait corrigé, il a décidé de raconter sa propre histoire et réfléchit un nouveau titre: ce sera L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA. Puis Marie vient le chercher pour qu’il profite de la fête des noces de Miranda-Jessica Palourde avec Tom-Cruise-Jésus. Il croise Gustave Palourde qui s’excuse du coup de couteau qu’il a donné Lavash Patel qui n’a eu la vie sauve que grâce à un billet de 500 euros et la promesse d’amuser les enfants de la noce avec des tours de fakirs. (Pages 296 / 303)
Tout est bien qui finit bien (Prologue) / [Ellipse narrative de 4 mois]
Quatre mois plus tard, Lavash Patel demande Marie en mariage. Il est connu mondialement grâce au succès plantaire de son roman. C’est ainsi que Wiraj parvient à le retrouver pour le remercier de l’argent qu’il lui avait donné et avec lequel il a pu construire une école dans son village soudanais et sortir plusieurs familles de la pauvreté et de la famine. Sophie Morceaux a pardonné à Lavash de l’avoir laissé sans explication, ils partagent désormais le même agent, Hervé. Lavash a créé une association pour aider les plus nécessiteux. Quant aux magasins IKEA, les designers ont crée une armoire munie d’un WC et d’un kit de survie pour être vendu la frontière gréco-turque. Marie a accepté la demande en mariage, et c’est la Mercedes rouge de Gustave Palourde qui transportera les maris au temple hindou pour le grand jour. (page 304 307)
Personnages:
- (sens du nom, page 230) : est un indien de 38 ans (page 185), originaire du Rajasthan (page 201), fakir de son état. Homme d’âge moyen, grand, sec et noueux comme un arbre, le visage mat et barré par une grosse moustache, sa peau est grêle de cicatrices, séquelles d’une acné juvénile sévère. Il porte plusieurs anneaux dans les oreilles et sur les lèvres.
- : chauffeur taxi d’origine gitane, depuis 30 ans au service de la société taxis Gitans. Il a une cinquantaine d’années, porte des chaînes en or autour du cou et des bagues en or tous à les doigts, et arbore un torse velu poivre et sel (page 138).Il est marié à une femme très bavarde et est le père d’une adolescente addict à son portable. Il a le sang chaud et n’accepte pas d’avoir été arnaqué par Lavash Patel qu’il s’acharne retrouver pour se venger. Tenace, violent (a donné un coup de couteau à Lavash Patel quand il l’a retrouvé l’aéroport de Paris la fin de l’aventure).
- : femme française esseulée, en quête d’amour, qui tombe amoureuse du fakir. Elle l’épousera la fin de l’aventure.
- : femme du taximan Gustave Palourde. Femme assez vulgaire, de mauvais goût qui abuse du maquillage.
- : fille de Gustave, 17 ans. Adolescente au goût vestimentaire particulier dans le style Madonna ou Lady Gaga, qui aime se maquiller outrance et court après les garçons. Amoureuse du bagagiste gitan espagnol Tom-Cruise-Jésus, elle l’épousera.
Lieu(x):
Ce roman raconte les tribulations d’un indien en Europe. Après avoir quitté son Inde natale, il se rend Paris (centre commercial IKEA), se retrouve malgré lui à Calais pour franchir clandestinement la frontière avec l’Angleterre mais restera en cellule dans un centre pour réfugiés au départ de l’expulsion, puis débarquera à l’aéroport de Barcelone (Espagne), avant de séjourner dans une chambre d’hôtel à Rome (Italie). Enfin, suite à l’amerrissage accidentel de sa montgolfière sur la Méditerranée, il sera débarqué à Tripoli (Libye) avant de revenir à Paris.
Temporalité:
- : époque contemporaine d’écriture du roman, savoir, année 2012 (Cf la page déchirée du catalogue IKEA de juin 2012 que Lavash présente au vendeur pour lui montrer le modèle du lit clous qu’il veut acheter (page 33). L’histoire débute un lundi (voir page 102 par dduction), en t (Cf nuit d’t page 104)
Histoire contemporaine: Cf des clins d’il des actualités du XXème, XXI me sicles:
– des hommes politiques: le Président François Hollande (page 60), mention du colonel Kadhafi (mort le 2 octobre 2011), 9 mois après son renversement (page 248)
– séries ou missions télévisés comme Starsky et Hutch (page 69), Pékin Express (page 72), J’irai dormir chez vous (page 72), Secret Story (page 75), Urgences (page 138), les Brigades du Tigre (page 180), Mission impossible (page 196),
– films comme Le Diable s’habille en Prada (Cf la phrase même s’il ne s’habille pas forcément en Prada, (page 66)), Benny Hill (page 76), La vie est un long Fleuve tranquille (Cf la phrase La vie n’avait pas t un long Gange tranquille, (page 97)), Pirates des Carabes (page 144), Demain ne suffit jamais (James Bond) (page 180), Cinq semaines en ballon (page 231)
– personnages de romans comme Hercule Poirot (page 44), Harry Potter (page 75, 77),
– personnalités célèbres, vivantes ou mortes (animateurs ou vedettes de la chanson, du cinéma, du monde du spectacle, écrivains): Jean-Pierre Coffe (page 33), Michael Jackson (allusion sa mort, page 61 – mort en 2009), Gipsy Kings (page 68, 133), Madonna et Lady Gaga (page 123), Sophie Morceaux (= Sophie Morceaux) (des pages 143 220), Houdini ou Robert-Houdin (page 179, 304), James Dean (page 212), Marc Levy (page 218), Jules Verne (page 231),
– des enseignes d’établissements: IKEA mais aussi Tupperware (page 59), Starbucks Coffee (page 71),
- : repères temporels:
- Un lundi, début du mois d’aot 2012, arrivée à l’aéroport de Roissy Paris puis transfert en taxi au magasin Ikea (par déduction) [mois d’aout car la famille Palourde part chaque année en vacances Barcelone début aout / année 2012 car le fakir a une page du catalogue IKEA juin 20012 avec la référence du lit clous en promotion]
- Journée puis nuitée: le fakir passe la journée puis la nuit dans le magasin jusqu’ son transport dans un camion
- Mardi, 2h30 du matin: des Soudanais, passagers clandestins du camion, le découvrent (page 102)
- Mardi, 8h: la famille Palourde se prépare partir en vacances Barcelone (page 120) et quelques heures avant, au petit matin, le fakir est mis dans un avion en partance pour Barcelone (page 116)
- Mardi, 12h: arrivée du fakir et de la famille Palourde l’aéroport de Barcelone.
- Le soir, 20h30, Rome : diner avec Sophie Morceaux et ses agents
- Mercredi, 9h30: réveil du fakir qui a décidé de changer de vie et contacte sa famille et Marie pour le leur dire.
- 12h: rendez-vous avec le représentant des Editions du Grabuge pour signer un contrat d’édition
- 14h le lendemain, soit le jeudi: mouillage du navire de marchandise le Malevil dans le port de Tripoli en Libye, avec son bord le fakir.
- 5 jours plus tard, Lavash Patel quitte Tripoli par avion, aprs une situation politique chaotique. (page 279) (soit le mardi suivant)
- Il revient Paris, la veille du mariage de Miranda-Jessica Palourde.
- Il assiste au mariage.
- Quatre mois après le mariage, il fait sa demande Marie qui accepte.
Total: 4 mois et 9-10 jours environ.
Thmes:
- travers le personnage de Marie Rivire, en qute de trouver l’me sur, en vain. (page 49-50, page 213)
- avec la rencontre de Lavash avec les clandestins Wiraj et ses compatriotes, et d’autres migrants
- : les arnaques successives de Lavash Patel et leurs retombes, puis sa conversion l’honnêteté, suite ses électrochocs.
- travers le roman qu’écrit Lavash Patel (roman dans le roman)
Passages intéressants à étudier pour une lecture analytique:
- – la caverne d’Ali-Baba
- – la scène de la rencontre amoureuse.