L’agence foncière de la wilaya d’Oran , vit ces jours-ci, au rythme de la protesta. La montée au créneau des travailleurs, à travers l’organisation de deux sit-in en l’espace d’une semaine, cache mal un malaise latent legs de l’ex- directeur de l’agence.
Ce dernier a été poussé à la porte , suite à ses démêlées avec la justice et des condamnations à la pelle, en sus des amendes cumulées pour cause de non-application des décisions de justices rendues, en sa qualité de gestionnaire de l’agence. L’ardoise héritée s’élèverait, selon certaines sources, à un peu plus de 4 milliards de Cts, cumulées, au niveau du service de recouvrement et contentieux , dont 7 millions dinars à verser comme honoraires à un avocat , après rupture arbitraire de la convention le liant à l’agence foncière, après une autre affaire en justice perdue par la dite agence. D’aucuns avaient assimilé l’attitude du Conseil d’administration de l’agence de laisser partir l’ex- responsable à de la «passivité» ou pire à de la «complicité», malgré une gestion catastrophique et certains actes jugés délictueux. Une gestion que certains cadres, exerçant encore à l’agence, essayent de cacher aux responsables hiérarchiques, notamment, le Wali d’Oran, en recourant au subterfuge d’un nouveau organigramme de l’agence en faisant disparaître le service de recouvrement et du contentieux ou se trouve la fameuse ardoise de plus de 4 milliards cts. Ces responsables contrôlent également les rouages de l’octroi des assiettes de terrains, véritable mamelle de rente, pour s’acheter des complicités et se protéger contre les poursuites judiciaires. Ce réseau bien tissé profite toujours à l’ex- directeur, condamné à la prison ferme pour faux et usage de faux. Les travailleurs lors de leur protestation , ont exigé du nouveau responsable intérimaire , de mettre fin au fonction du responsable sous-traitant de l’ex-directeur , qui a été nommé dernièrement au service de l’audit , malgré le fait qu’il soit sous contrat et de surcroît âgé de plus de 60ans , tombant de fait sous le coup de la circulaire du premier ministre Sellal pour la mise en retraite d’office.
- Par B. Dj